Destinée aux pilotes VFR ayant besoin d’une carte appropriée à la route envisagée et à toute autre route de déroutement, pratique et peu encombrante nos cartes au 1:1.000.000 conviennent tout particulièrement aux grands vols par beau temps.
Utilisant les normes internationales, la surcharge aéronautique présente toutes les informations nécessaires sous un format qui sauvegarde la lisibilité.
La publicité est limitée au bas de la couverture et au dernier volet de la carte.
1. Quelques principes généraux
La carte est imprimée en recto-verso sur papier pelliculé. Sur la couverture une mini carte schématise les limites latérales de la carte et indique les services en route et les déclinaisons magnétiques. Au dos, la légende est immédiatement accessible. En bordure de la carte sont placés un aide-mémoire pour ne rien oublier avant le vol, un récapitulatif des règles de l’air et plusieurs listes complétant les indications sur les zones, les aérodromes privés, les terrains ULM, les ATIS.
Seules les informations indispensables au vol VFR de jour en avion ou en ULM figurent sur la carte. Les espaces de classe E ne sont pas représentés. Cette suppression améliore nettement la lisibilité et donc le respect des conditions de circulation, Conséquence : au dessus de h10 (1000 pieds AGL ) jusqu’à 30 (3000 pieds AMSL) unevisibilité estimée inférieure à 5km ou une distance aux nuages trop faible n’est acceptable que par un pilote connaissant par d’autres moyens l’existence éventuelle d’un espace de classe E.
Le VFR étant pratiquement interdit sous 500 pieds sol (h05) et au dessus du niveau de vol 195 (F195), la carte n’indique que les espaces aériens interférant avec la tranche d’espace située entre h05 et 185 (anticipant une future altitude de transition harmonisée).
La projection utilisée (conique conforme de Lambert avec deux parallèles sécants) permet un meilleur respect de l’échelle sur la totalité de la carte.
La grille des méridiens et des parallèles est graduée de minute en minute, la graduation tournée dans la direction donnée par la valeur du méridien (E ou W) ou du parallèle (N). L’indication chiffrée en degrés est également placée dans la même direction. Ainsi la lecture du quadrangle dans lequel on se trouve est facilitée.
2. La surcharge aéronautique
En règle générale le rouge implique une interdiction, le bleu une obligation, le vert une facilitation.
2.1. Les aérodromes
Ils sont classés en fonction des possibilités d’accès et non en fonction de leur situation administrative.
L’aérodrome est classé ouvert au trafic public si n’importe quel pilote détenteur d’une licence en état de validité peut y accéder avec un aérodyne ordinaire.
L’aérodrome est classé interdit si le même pilote avec le même aérodyne ne peut normalement jamais y accéder.
Dans les autres cas, l’aérodrome est classé ouvert avec des restrictions. Les aérodromes privés français, dont l’utilisation est soumise à une invitation du créateur, sont dans cette classe.
La taille et le fond du symbole permettent immédiatement de distinguer les plates-formes ULM, les aérodromes dotés d’une piste en dur de plus de 1 000 mètres, ceux avec piste en herbe seulement, les altiports et les altisurfaces.
L’étiquette associée aux aérodromes donne assez d’informations pour permettre d’arriver sur un terrain imprévu sans autre document.
2.2. Les anciens moyens de radionavigation
VOR, DME et autres NDB/Locator figurent sur la carte (sauf problème de lisibilité). Les roses VOR sont calées selon le nord magnétique au degré près et sont supprimées en cas de surcharge.
3. Les points de report et itinéraire
Tous les points de reports VFR sont indiqués, sauf quelques points d’entrée/sortie très proches en cas de surcharge.
Si tous les itinéraires de transit obligatoires ou recommandés sont indiqués, il n’y a aucun cheminement d’arrivée ou de départ, la plupart étant inexploitables à l’échelle de la carte. Les routes magnétiques données le sont toujours en début de tronçon et les distances (en NM) au milieu. Au dessous du tronçon se trouve la fréquence à utiliser et au dessus le ou les niveaux utilisables si nécessaire.
Quelques itinéraires de transit sont proposés en supplément par le concepteur en fonction de la complexité de la région et du degré de confiance acquis.
4. Les espaces aériens
Utilisable en VFR de jour, on ne doit pas s’étonner de l’absence d’une zone active uniquement de nuit ou d’une zone dont le plafond est à 500 pieds sol. En navigant à ce niveau, le pilote ne pénètre pas dans la zone et n’a donc pas nécessité de la connaître.
La carte a été conçue en gardant constamment à l’esprit que le pilote a besoin d’un outil le plus simple possible, la sécurité du vol nécessitant une bonne disponibilité d’esprit.
Des zones sont globalisées quand les éléments de base ont les mêmes conditions de pénétration et le même gestionnaire. A l’inverse, il est parfois procédé à un découpage supplémentaire pour tenir compte de la représentation plane.
Les zones P, R et T (temporary reserved area, cross border area, zones interdites ou réglementées temporaires) sont catégorisées en fonction de leurs conditions de pénétration, interdite (P), sur autorisation préalable (PPR), autorisée avec obligation de suivre des instructions (CTL) et autorisée après simple contact radio (RDO). La largeur de la bordure est très légèrement fonction du plancher de la zone (à plancher très élevé, largeur plus faible).
Les limites et les fréquences des secteurs d’information de vol sont directement figurées sur la carte.
Les remarques sont les bienvenues auprès de info@editerra.fr